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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 19:01

Nous arrivons en fin d’après-midi chez John et Raewyn, les parents de David, notre ami « regardant » chez les Frères de Saint Jean. Nous sommes très agréablement reçus par nos hôtes et leur fille Jessica. Cette dernière parle un peu français et est heureuse de le pratiquer avec nous : elle a passé un semestre dans notre pays, à Montpellier et a souffert de l’accent du Sud pour comprendre. Au moins, Jessica put compatir lorsque nous parlions de nos difficultés avec l’accent néo-zélandais !

Raewyn est directrice d’une école catholique à Te Awamutu, une ville à 30km au Sud d’Hamilton. John, lui, est économiste, spécialiste des questions agricoles. Grand professeur, ponte considéré dans le pays, nous avons de grandes discussions sur l’économie de la Nouvelle-Zélande, nous faisons des comparaisons avec les pays européens. Avant d’être en retraite (bien qu’il enseigne encore et qu’il est consulté sur des sujets divers), il fut envoyé en Angleterre pour y défendre le lobby agricole néo-zélandais auprès de la Couronne. Il a eu à se battre contre les français mais a su admettre que notre savoir-faire culinaire était très bon ! C’est ainsi que nos hôtes ont goûté aux plaisirs des bons fromages français et que, David les ayant mis au courant, nous sommes gâtés par un plateau conséquent de fromages divers et délicieux. C’est une joie pour nous qui rêvions de nos fromages franchouillards… !

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Après ce bon dîner, nous partons nous promener dans un parc voisin accompagnés de John et Jessica. C’est ainsi qu’au cours de cette agréable sortie, nous rencontrons deux jeunes que nous connaissions, rencontrés à Heart Afflame, la retraite spirituelle suivie à Christchurch, dans l’Ile du Sud ! Nous voilà devenus mondains dans notre pays d’adoption : il faut dire que nous finissons par en avoir vu du monde !!!

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Le jour suivant, le 15 février, nous continuons à préparer la vente du van et « checkons » nos mails pour y déceler le potentiel acheteur. Suite à nos messages vus sur le Net, un couple d’Australiens semble vraiment très intéressé. Surtout depuis qu’il a vu les photos !!! Nous voilà harcelés de mails et appels. Un très bon signe !!!

Jessica se propose de passer la journée avec nous. C’est ainsi que nous allons à la messe dans la cathédrale toute neuve d’Hamilton. En effet, ce diocèse est tout nouveau car il fut créé pour soulager celui d’Auckland qui prenait des proportions gigantesques en raison de la croissance de la ville. Hamilton étant elle aussi une grosse agglomération, il fut normal que l’évêché lui revienne. Nous passons ensuite le temps du déjeuner et l’après-midi dans les célèbres jardins d’Hamilton ; après un bon pique-nique, nous déambulerons de jardin en jardin car le principe, ici, fut de récréer diverses atmosphères. Nous visitâmes tous les jardins proposés et fûmes ravis d’avoir notre guide ! Jessica connaissait par cœur ce labyrinthe. Nous avons ainsi retrouvé des ambiances maorie, bien sûr, mais aussi italienne, anglaise, américaine, japonaise, indienne, aussi le jardin autosuffisant organique à l'image des Néo-Zélandais écolos, etc. Le jardin était toujours dessiné autour d’une architecture copiée sur son modèle et le rendu fut très agréable, dépaysant et original.

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Revenus à la maison, durant le dîner, Ghislain eu le droit au dessert local, la fameuse Pavlova, cuisinée en cachette par Raewyn pour son anniversaire. Claire l’avait tenue au courant derrière son dos !!! La tradition, chez eux, après avoir soufflé les bougies, est de couper la première part en poussant un cri !!! Quelle idée : Ghislain avait beau se sentir à l’aise, lorsqu’il s’agit d’hurler chez les autres sans raison : c’est toujours dur ! Mais il le fit !!!

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Le soir même, John tint à nous aider au nettoyage de notre van. Nous voulions le lustrer et mettre des couches d’antirouille sur l’extérieur et l’aspirer et le nettoyer à l’intérieur. Nous y passâmes toute la soirée et le rendu fut pas mal du tout ! C’est toujours pour les autres que l’on fait le meilleur travail !!!

Le lendemain, lors du thé matinal, Jessica recevait une amie qu’elle voulut nous présenter. Gabrielle, puisque c’est son nom, connaissait aussi la France pour y avoir passé un peu de temps. Elles décidèrent ensuite de nous emmener voir l’un de leur magasin favori : « La Cave ». Oui, oui, c’est bien le nom original, sans traduction ! C’est un magasin d’alimentation française. Que du plaisir : le bon saucisson, les bons fromages affinés à pâte crue, les bouteilles de vins au bouchons de liège, les multiples pâtés et terrines… Quelle senteur et que de nostalgie ! Le tout avec de la musique française (hum hum) contemporaine : Sheryfa Luna, Amel Bent et autres grands compositeurs interprètes qui marqueront notre histoire musicale… Nous décidons d’offrir à nos hôtes deux terrines : ils n’ont jamais mangé de lapin, ce sera chose faite !

Les Australiens nous contactant à nouveau avec insistance pour acheter notre van, nous acceptons d’arriver plus tôt que prévu à Auckland. C’est pourquoi nous décidons de passer le WOF (Warrant of Fitness), l’équivalent d’un contrôle technique, avant d’arriver à Auckland. Ce passage n’est pas obligatoire mais nous désirons mettre toutes les chances de notre côté afin de vendre un véhicule en bon état et sans vice caché. Nous réservons donc une place chez un garagiste qui, en voyant notre impact sur le pare-brise, nous dit qu’il vaudrait mieux le montrer à un spécialiste du WOF pour être sûr que cela nous empêche pas de le passer. Nous suivons donc à nouveau Jessica en voiture qui nous ouvre le chemin. Arrivés devant le spécialiste, il nous dit d’aller voir un réparateur de pare-brise. Une fois chez ce dernier, il préfère que nous passions le WOF d’abord parce qu’il émet un doute sur l’ancienneté de notre pare-brise et qu’il serait idiot de payer une réparation dessus pour finalement devoir le changer intégralement. Alors nous courons chez un autre garage pour passer le WOF car les premiers sont désormais assez éloignés. Nous trouvons un garage qui ne fait que des WOF, pas de réparations et ça, Ghislain ne le sent pas trop. Ce genre de garage est ultra strict et contrôle avec plus de perfectionnisme que les autres. Il est rare d’en repartir sans rien à refaire… Tant pis, nous n’avons plus le choix… Nous avons le droit à notre petit café sur place pendant que nos deux inspecteurs, à peine aimables, contrôle notre véhicule sous toutes ses coutures. Résultat : ECHEC ! IL ne passe pas le WOF… ! Nous blêmissons : nous sommes censés le vendre le surlendemain matin et dans une autre ville !!! Coup de panique, sueurs froides… Viennent nos questions : « qu’est-ce qui ne va pas ? Que peut-on changer ? ». Nous apprenons que nous avons failli au contrôle technique pour un problème de klaxons pas assez fort, une petite pièce défectueuse dans notre volant qui empêche le confort de conduite, une pièce serait également défectueuse sur une suspension empêchant celle-ci d’être assez souple et qu’une ampoule de phare n’éclairerait pas assez. RIEN AU SUJET DE NOTRE PARE-BRISE : NI L’ECLAT NI SA VIEILLESSE ! Nos seules peurs du début et finalement tout sauf ça ! Pour être honnête, rien de très grave mais suffisamment d’heures de travail pour en avoir pour une sacrée facture !!! Nous courons chez le premier garagiste chez qui nous nous étions sentis en confiance, il a bien regretté notre aventure de la journée et nous promet de faire de son mieux dès le lendemain matin pour tout régler dans la journée. Il commande les pièces dès le soir même afin d’être opérationnel le lendemain. Nous faisons le choix de pièces neuves, cela prouvera notre bonne volonté auprès des futurs acheteurs.

Durant notre discussion avec le garagiste, nous recevons un texto des Australiens qui apprennent déjà que nous avons échoués au WOF ! Quelle crainte pour nous que de les perdre… En Nouvelle-Zélande, avant d’acheter un véhicule, vous pouvez consulter par Internet (et il est préférable de le faire), contre une petite somme, tout l’historique du véhicule et son état légal. En effet, dans ce pays, la responsabilité est liée au véhicule et c’est son propriétaire, au moment au le délit est constaté, qui est responsable devant la justice. Ainsi, mieux vaut se tenir au courant avant ! Par ailleurs, vous pourriez vous le faire saisir parce que son propriétaire précédent l’a mis en gage lors d’un achat. La cession ne change en rien le gage ! C’est ainsi que, prévoyants, ces Australiens ont fait le Legal check et, comme par hasard, une vingtaine de minutes après avoir échoué le test ! Nous les recontactons et les tenons au courant de la situation. Les détails les rassurent.

Le lendemain, la voiture déposée chez le garagiste, nous sommes invités à prendre le thé avec lui et tous les ouvriers ! Nos fûmes présentés comme des amis et passâmes un bon moment. Ils se mirent à plusieurs sur notre van pour nous le libérer dès que possible. Le garage nous redéposa en attendant chez nos hôtes. Après une journée à attendre le verdict, nous récupérons finalement notre van en bon état et nous pouvons repasser le WOF que nous obtenons sans aucune difficulté… malgré un nouveau contrôle pointilleux !

Nous revenons le temps de diner dans notre famille d’accueil puis filons, non sans regret, vers Auckland. Ce passage chez John, Raewyn et Jessica fut une belle rencontre où nous avons beaucoup discuté, partagé. John, bien qu’ayant voyagé, reste un bon Néo-Zélandais : il nous confirme que l’accueil est bien culturel. Ce fut d’ailleurs un peu sa difficulté en Europe, les gens sont plus renfermés, les milieux plus étroits. John insiste pour nous dire qu’ici, des différences il y en a, mais il n’y a pas de milieux culturels…

Qu’il est dur de se rapprocher d’Auckland, la ville qui marque la deuxième boucle bouclée… La fin d’un merveilleux voyage… Surtout que nous avons été gâtés en rencontres et découvertes.

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